Témoignages

Dès le début, Contactions a tenu à ce que les filles ne soient pas désavantagées par rapport aux garçons. C’est-à-dire que nous veillons à ce qu’au moins 50% des enfants participant au projet soient des filles. Lorsque les jeunes femmes ont suivi une formation ou des études, leur confiance en elles s’accroît considérablement. Elles sont plus susceptibles d’être respectées dans la communauté, car elles gagnent de l’argent et peuvent être une bénédiction pour leur famille et pour la famille de leur mari. Les filles éduquées peuvent également enseigner leurs propres enfants et veiller à ce qu’ils apprennent bien, ce qui permet à la génération suivante de bénéficier d’une éducation. La génération de leur famille sera plus instruite. De plus, les filles qui ont une formation sont moins souvent poussées au mariage précoce, ont plus tard leurs propres enfants, subissent moins de violence et d’exploitation et échappent bien plus facilement au piège de la pauvreté.

Voici une petite sélection de jeunes qui ont été accueillis dans un projet financé par Contactions lorsqu’ils étaient enfants. Ils ont tous grandi dans des conditions très pauvres. Leurs parents sont parfois analphabètes ou savent à peine lire et écrire, beaucoup travaillent comme journaliers et sont constamment à la recherche de petits boulots. Nous sommes très heureux de voir combien d’enfants du projet ont entre-temps suivi une formation.

Nitha

  • Elle vient d’une colonie d’Irula.
  • Elle a été intégrée au projet en 2007.
  • Son père travaille comme journalier dans le bâtiment.
  • Elle a terminé ses études avec succès en obtenant un bachelor en commerce.
  • Elle a trouvé un emploi dans une entreprise locale en tant que comptable.

Bakkiya (soeur de Nitha)

  • Elle vient d’une colonie d’Irula.
  • Elle a été intégrée au projet en 2005.
  • Son père travaille comme journalier dans le bâtiment.
  • Elle a terminé ses études avec succès en obtenant un bachelor en mathématiques.
  • Elle a trouvé un emploi dans la comptabilité d’une centrale thermique.

Nila

  • Elle vient d’une colonie d’Irula.
  • Elle a été intégrée au projet en 2014.
  • Sa mère travaille comme journalière, son père est décédé.
  • Elle a terminé ses études avec succès et obtenu un Bachelor of Business Administration.
  • Elle travaille sur un projet en tant que conseillère clientèle dans un aéroport.

Valli

  • Elle vient d’une colonie d’Irula.
  • Elle a été intégrée au projet en 2012.
  • Son père travaille comme berger.
  • Elle a terminé avec succès ses études avec un Bachelor of Science.
  • Elle a obtenu un poste de codeuse médicale dans le secteur de la santé.

Raja

  • Il vient d’une communauté tsigane.
  • Il a été intégré au projet en 2006.
  • Son père repasse le linge d’un hôpital.
  • Il a terminé ses études avec succès et a obtenu un diplôme en technique de laboratoire médical.
  • Il a obtenu un poste de laborantin dans un hôpital.

Ayvi

  • Elle vient d’une communauté tsigane.
  • Elle a été intégrée au projet en 2010.
  • Sa mère travaille comme journalière, son père est décédé d’un cancer.
  • Elle a terminé avec succès ses études avec un Bachelor of Engineering.
  • Elle a un poste d’enregistreuse junior dans une grande entreprise.

Nisha

  • Elle vient d’une communauté tsigane.
  • Elle a été intégrée au projet en 2008.
  • Son père travaille comme maçon.
  • Elle a terminé ses études avec succès et a obtenu un diplôme en technique de laboratoire médical.
  • Elle a trouvé un emploi de laborantine dans un laboratoire.

Vathi

  • Elle vient d’un bidonville.
  • Elle a été intégrée au projet en 2007.
  • Son père travaille comme chauffeur.
  • Elle a terminé ses études avec succès et obtenu un master en technologie.
  • Elle a récemment été admise dans un programme de stage au sein d’une grande entreprise internationale.

Veni

  • Elle vient d’un bidonville.
  • Elle a été intégrée au projet en 2008.
  • Son père vend du sel dans la rue, sa mère est récemment décédée d’un cancer.
  • Elle a terminé avec succès ses études avec un Bachelor of Science.
  • Elle est encore à la recherche d’un emploi.

Aperçu de témoignages touchants de jeunes femmes :

  • Nisha
    Nisha est née en avril 2000 dans une communauté tsigane au sud de l’Inde. Ses parents sont issus d’une famille traditionnelle hindoue et la communauté est principalement peuplé d’hindous. Le père était alcoolique, battait sa mère et se montrait souvent violent envers d’autres membres de la famille, lui apportant ainsi beaucoup de souffrance.
  • Ayvi
    Ayvi est née en mai 1998 et vient d’un petit village de l’État du Tamil Nadu. Elle a deux frères. Notre partenaire travaille dans ce village depuis 12 ans.
  • Pooja
    “J’ai 19 ans et je suis donc l’une des plus anciennes élèves du centre de soutien aux étudiants. J’ai terminé ma 12e année et je suis actuellement en 2e année d’études d’infirmière à l’université.”
  • Choola
    Choola a 22 ans et suit actuellement une formation de sous-inspecteur de police. Choola a un frère cadet. En 2012, la famille a appris que les deux parents étaient séropositifs. La mère est décédée du sida en 2017.
  • Anisha
    Anisha est née en 1997. Elle vient d’une famille très pauvre, ses parents sont analphabètes et d’origine hindoue.