Pendant qu’en Europe nous subissons une forte deuxième vague de COVID, la situation en Inde s’améliore de nouveau un peu. C’est pour cela que notre directeur, accompagné de responsables de projets et en partie même de sa famille, a pu visité, en décembre, beaucoup de colonies Tsiganes.
Au mois d’octobre, nos responsables de Chennai ont à nouveau eu la possibilité de visiter quelques colonies Tsiganes. La joie de se revoir a été grande.
Dans notre village, Contactions a aménagé un centre, c’est une pièce simple dans laquelle nous pouvons faire nos devoirs. Pouh – nous avons beaucoup de devoirs et parfois ils sont vraiment difficiles.
Le virus Covid-19 dicte notre vie quotidienne depuis plusieurs semaines. Notre liberté de mouvement est restreinte. Nous avons besoin d’improvisation et de créativité pour maîtriser notre quotidien. Et pourtant nous pouvons vivre dans un pays où notre approvisionnement de base est assuré. Quel privilège nous avons là!
C’est notre dernier jour à Chennai. Dans la matinée, nous visitons un centre de formation de IID (Inter-Mission Industrial Development Association). Nous recevons un bref aperçu des cours de formation qui se déroulent dans ce lieu : Compétences de base en informatique, techniciens, assistants de laboratoire médical et couture. Et c’est ce dernier qui nous intéresse vraiment. On y fabrique de beaux sacs, des couvertures en patchwork, des sacs pour enfants avec des motifs de chats et bien d’autres choses encore. Avec l’argent restant, nous achetons de jolis cadeaux pour la famille à la maison ou pour la voisine qui s’est occupé du courrier.
Après deux jours de route, nous arrivons à Chennai. De là, nous nous envolons pour Visakhapatnam. C’est une ville portuaire de l’État d’Andhra Pradesh. Après tout ce que nous avons vu dans les derniers jours de notre voyage, cette ville nous semble étonnamment propre. Au cours des dernières années, le gouvernement a soutenu le programme Swachh Bharat ou Clean India. Cette campagne nationale a notamment consisté à nettoyer les rues et les infrastructures des villes et des zones rurales. Il semble qu’à Vizag (le nom de la ville en raccourci), la population ait été bien sensibilisée et encouragée à participer.